Evadoc E-bulletin   12-2     été 2022

Table de matières

Fiquier
Trésors cachés
175 ans de l’Alliance évangélique belge !?
Il y a 125 ans à Ostende
Les relations publiques aux États-Unis
Genk 1957
Des nouvelles qui donnent espoir sur Notre Espérance
Appel aux bénévoles
Le partage des connaissances, c’est le pouvoir
Consultant en patrimoine
S’inscrire ou se désinscrire

Fiquier

Pour mes heures de loisir, j’aime travailler dans mes parcelles d’un jardin populaire. Dans mon coin de terre, il y a un figuier. Récemment, j’ai découvert l’histoire particulière de cet arbre. La révolution russe de 1917 a entraîné toute une vague de migration vers l’Europe. L’un de ces réfugiés, originaire de l’actuelle Biélorussie, a laissé derrière lui une exploitation agricole florissante avec de nombreux figuiers. Avec ses maigres possessions, il emporta quelques figues à Bruges, où elles devinrent de magnifiques figuiers. Mon spécimen est un descendant d’un de ces figuiers. Ainsi, même dans des endroits où l’on ne s’y attend pas, on croise le thème de la migration et de la guerre. Des thèmes qui reviennent aussi régulièrement dans les archives et les publications conservées à Evadoc, consultables au sein du réseau KADOC-KU Leuven. Ces sujets sont également abordés de quelque manière dans cette lettre de nouvelles.

Trésors cachés

Le fonds documentaire d’Evadoc au sein de KADOC contient une mine d’informations sur l’histoire protestante-évangélique de notre région. Un rapide survol permet d’obtenir des informations fascinantes.

175 ans de l’Alliance évangélique belge !?

Il y a exactement un an, nous avons fait état dans notre bulletin d’information du don d’une importante collection de doubles de périodiques provenant des archives Boudin-Willems de l’ EPUB. Dans Le Glaneur Missionnaire de novembre 1847, on trouve un article intéressant sur la fondation de l’Alliance évangélique belge. Lors d’une conférence réunissant des évangéliques de Grande-Bretagne, des États-Unis et de divers autres pays, l’Alliance évangélique a été fondée à Londres en 1846. Bientôt, des alliances évangéliques ont également été fondées dans d’autres pays européens. Le 21 septembre 1847, le premier président de l’Alliance évangélique, Sir Culling Eardley, se réunit à Bruxelles avec 40 personnes intéressées de Belgique.
Après avoir exposé la genèse et la condamnation explicite de l’esclavage, Sir Culling a conclu son discours en évoquant une référence aux paroles de Jésus dans Jean 17:21 — “que tous soient un . . . pour que le monde croie que tu m’as envoyé”.
Il était convaincu que l’unité des chrétiens renforcerait la crédibilité de l’Évangile.
“Quand donc la première chose sera accomplie, l’autre suivra nécessairement. Le libre échange des pensées et des affections chrétiennes, fruits de l’union, doit certainement amener ces jours où les querelles cesseront, où il ne sera plus question de dénominations, ni de différences entre nation et nation, et où la pleine manifestation de l’Eglise et de son divin Chef en ayant fini avec toutes les guerres, la paix régnera et se répandra partout.”
Bien que certaines mesures aient été prises depuis lors, le désir d’unité de l’Église et de paix dans le monde sont aussi pertinents aujourd’hui qu’il y a 175 ans.

Finalement, les personnes présentes ont décidé de créer une Alliance évangélique belge (AEB) et ils ont élu Davis comme son premier président. Après quelques années, la AEB a disparu dans la nuit des temps. Ce n’est que dans le dernier quart du vingtième siècle que des alliances évangéliques ont à nouveau vu le jour, tant en Flandre qu’en Belgique francophone.

Il y a 125 ans à Ostende

La deuxième trouvaille est un beau rapport  atmosphérique (en Néerlandais) dans le Christelijk Volksblad, Evangeliebode voor Noord- en Zuid-Nederland, d’une excursion d’évangélisation de 65 protestants de Bruxelles à Ostende. Il est difficile d’imaginer aujourd’hui que beaucoup d’entre eux n’avaient jamais vu la mer de leur vie. Nous y lisons un bon aperçu de la façon dont les protestants considéraient leurs compatriotes catholiques romains à l’époque, et de la façon dont ils diffusaient leur message par le biais de chants et de lectures. Il convient également de noter la mention d’un « navire missionnaire » anglais sans nom. Le nom de ce navire est également omis ailleurs dans le numéro. Normalement, ces navires étaient actifs loin de l’Europe. Bref, cela pourrait être le début d’une recherche aventureuse dans les sources historiques pour un morceau d’histoire oublié.

 

 

 

Les relations publiques aux États-Unis

La troisième coupure de presse a 80 ans et donne un aperçu de ce que la Mission évangélique belge (MEB, aujourd’hui Vianova) a réalisé dans les premières années après la Première Guerre mondiale. L’article est paru dans le Sunday School Times, qui était alors le porte-parole d’une grande partie du mouvement évangélique en Amérique du Nord. Les lecteurs pouvaient soutenir financièrement la MEB en envoyant de l’argent à l’éditeur de ce périodique, qui transférait ensuite l’argent en Belgique. L’article (en anglais) doit donc être lu dans ce contexte de collecte de fonds.

Genk 1957

Le dernier regard est vieux de 65 ans et raconte les 15 années d’existence d’une école de mode évangélique à Genk. Cette école professionnelle de petite taille a été supprimée il y a de nombreuses années, mais elle mérite certainement une place dans l’aperçu de l’enseignement protestant-évangélique en Flandre. L’article est tiré de Onze Hoop (Notre espoir), le périodique sur lequel vous pouvez lire plus de détails ailleurs dans ce bulletin.

Des nouvelles qui donnent espoir sur Notre Espérance

Bonne nouvelle ! La campagne de crowdfunding mise en place par KADOC-KU Leuven pour la numérisation des magazines BEZ/MEB Onze Hoop et Notre Espérance s’est achevée avec succès. Grâce à votre soutien, le montant nécessaire de 2 000 € a été réuni. Merci beaucoup pour votre participation financière !
Au cours des préparatifs de la numérisation, l’urgence de cette opération nous est apparue évidente. Plusieurs numéros étaient devenus si vulnérables que les pages devaient être soigneusement collées avant de pouvoir être scannées, un travail assez intensif.

En ce moment, les préparatifs nécessaires sont en cours pour rendre les numéros numérisés disponibles en ligne. Dès qu’ils pourront être consultés via Internet en quelques clics de souris, nous vous en informerons bien sûr et vous fournirons le lien vers les périodiques.

Appel aux bénévoles

Le partage des connaissances, c’est le pouvoir

En tant que petite assemblée d’église ou organisation protestante-évangélique, il n’est pas toujours facile d’organiser et de conserver correctement vos documents. C’est pourquoi – comme annoncé dans le précédent bulletin – nous organiserons des soirées de formation provinciales sur ce sujet en octobre et novembre. Nous souhaitons partager notre expertise afin de sauvegarder ensemble la mémoire de la communauté protestante-évangélique dans notre société. Début septembre, les lieux et les dates seront affichés sur notre site web avec un formulaire d’inscription. Pour vous donner une idée de ccontenu auquel vous pouvez vous attendre, je réprends ici un extrait de notre précédent bulletin d’information.

Dans la première partie de la soirée, nous traiterons plus en profondeur des questions telles que :

• Pourquoi conserver ?
• Quels sont les risques pour les archives digitales ?
• Quelle est la différence entre un back-up et des archives ?
• Que conserver, que jeter ?
• Qu’en est-il du RGPD ?
• ….

  La deuxième partie de la soirée sera plutôt pratique. À l’aide d’exemples concrets, nous aborder des questions telles que :

• Qu’est-ce qu’une bonne structure de dossiers ?
• Que sont de bons noms de fichiers ?
• Quels formats de fichiers dois-je utiliser ?
• Quels supports de stockage ou services cloud dois-je utiliser ?
• Archivage des e-mails, des photos, des sites Web, des médias sociaux

Consultant en patrimoine

Nous tenons à souligner qu’Aaldert Prins, en tant que consultant EVADOC au sein de KADOC pour le patrimoine protestant et évangélique, est heureux de vous conseiller sur la gestion et la promotion du patrimoine des églises et des œuvres. Une description plus détaillée de cette sous-tâche d’EVADOC peut être trouvée en cliquant sur ce lien.

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